Les belles histoires de Fleur de sel
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Très beau récit, Jackie, merci de nous faire partager la magie d'un Noël sous les tropiques ! Dommage que tu aies si peur de ces gentils requins 

Joshua74- Capitaine de vaisseau
- Messages : 522
Date d'inscription : 16/06/2009
Localisation : A terre ! snif !
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Tu ravives mes rêves des mers du Sud. Merci Jackie.
Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Je suis ravie que mes petits récits vous plaisent, la prochaine fois nous prendrons la direction de la Croatie....
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
@jackie montanède a écrit:Je suis ravie que mes petits récits vous plaisent, la prochaine fois nous prendrons la direction de la Croatie....
Je connais un peu, j'y ai fait quelques séjours....Tito était encore vivant à cette époque.

Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Les belles histoires de Fleur de Sel
Impatient de te lire. Impatient de confronter tes souvenirs avec les miens...ceux d'un terrien.
J'ai suivi la côte de Rijeka au Golfe de Kotor, dans les années 70, au volant de ma puissante 2CV camionnette, "aménagée" en camping car.
Route buissonnière jusqu'à Istanbul.
J'ai suivi la côte de Rijeka au Golfe de Kotor, dans les années 70, au volant de ma puissante 2CV camionnette, "aménagée" en camping car.
Route buissonnière jusqu'à Istanbul.
Bleu d Auvergne- Major
- Messages : 56
Date d'inscription : 25/06/2009
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
@Bleu d Auvergne a écrit:Impatient de te lire. Impatient de confronter tes souvenirs avec les miens...ceux d'un terrien.
J'ai suivi la côte de Rijeka au Golfe de Kotor, dans les années 70, au volant de ma puissante 2CV camionnette, "aménagée" en camping car.
Route buissonnière jusqu'à Istanbul.
Toi aussi, tu as connu la vieille Yougoslavie

Moi, c'était pour aller en Grèce. Du côté de Struga, je me suis trompé de route et j'ai failli me faire tirer dessus par les soldats albanais


Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Bravo Jackie pour tes talents de narratrice .
penhart- Lieutenant de vaisseau
- Messages : 102
Date d'inscription : 17/06/2009
Localisation : Langeais 37
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
ETAIT UNE FOIS, UN PAYS AUX 1185 ILES……..(lère partie)
Calypso a gardé notre âme, aussi, nous retournons en Croatie, plus précisément en Dalmatie pour la récupérer.
Les îles sont tellement merveilleuses que nous voulons retrouver ce coin de paradis.
La côte Est de l’Adriatique est la plus belle de ce coin de la Méditerranée et je ne suis pas la seule à le dire : les marins célèbres, les empereurs romains y ont bâti en Croatie leurs villas, leurs résidences d’été et même des villes entières.
Ici, la géographie dessine l’histoire. La lutte des hommes contre les hommes se déroule sur des horizons où la beauté se dispute à la grandeur. Il a toujours fait bon vivre en Croatie. Du soleil, naît l’envie et du bonheur, la convoitise.
Nulle part ailleurs, on retrouve autant de baies, de criques, de plages pittoresques et de récifs dorés par le soleil. La beauté est saisissante.
Le clapotis matinal de la mer, le chant des oiseaux, le cri des mouettes, la cymbalisation des cigales dans la pinède, le parfum de la lavande de l’île de Hvar, le murmure des cyprès sous le mistral, celui du vent dans les voiles, la fraîcheur de la mer cristalline dans laquelle nous plongeons, les chants mélodieux interprétés par les « Klapa » dans les ruelles, la douce rumeur des tamburica (petites guitares) sur les calèches ornées, les accords de musique sur les terrasses, le goût du vin croate, les rayons d’un clair de lune sur une mer d’huile et les biches qui viennent boire l’eau de la mer à la tombée de la nuit ou à une heure matutinale, oui, tout est au superlatif en Croatie!
Merveilleux, féerique, idyllique, paradisiaque! Que dire de plus quand on reste ébahi devant tant de beauté agglutinée dans un millier d’îles, chacune différente.
Nous y retournons pour voir si la magie des lieux est toujours présente.
Partis de Marseille, le 20 juin, nous larguons les amarres à 7heures ,de Vieste, jolie petite ville des Pouilles, perchée sur le promontoire de Gargano, Vieste, le balcon de l’Adriatique! Catherine, le maître de port accompagnée de sa fille et de son mari sont là pour nous dire au-revoir. Elle nous a proposé une place annuelle au port, mais qu’en ferions nous ?
Le vent est de sud-ouest de 15 Nœuds et une houle résiduelle de Om50 qui se calme peu à peu.
A 14H15, au niveau des îles Pelagruza qui appartiennent à la Croatie et qui étaient des bases militaires de l’ex-Yougoslavie, nous hissons le pavillon croate.
Nous apercevons des poissons lune qui passent dans notre étrave.
A 17H, Fleur de sel entre dans une baie dans laquelle s’ouvrent d’autres anses, toutes boisées. Nous nous amarrons dans le petit port d’UBLI, port de Lastovo où nous faisons nos papiers d’entrée dans le pays afin de pouvoir naviguer tranquillement sans contrôle, jusqu’à l’année prochaine si nous le désirons!
Nous jetons l’ancre dans la calanque boisée de Jurjeva, luka velji lago. Les cigales sont là ! L’eau est transparente. Prendre un bain dans cette eau est un vrai bonheur.
LASTOVO, c’est une île agricole, les vignes produisent du bon vin dont le Lastovo Marastina que nous nous ferons un plaisir de déguster.
Pour nous amuser, nous avons mis l’étrave de notre bateau dans un abri sous marin. Etrange!
Une petite brise nous pousse vers l’île de KORCULA, île où serait né Marco Polo. C’est l’une des îles les plus belles. Dans la baie où nous avons jeté l’ancre, l’eau a la couleur turquoise des lagons polynésiens. Je regarde les poissons nager autour du bateau et je plonge jouer avec eux, mais plus rapides que moi, ils filent se cacher en d’autres lieux.
Après Korcula, c’est HVAR, le centre touristique le plus recherché de la Croatie. On l’appelle la « Madère croate » et malheureusement très prisée par les VIP. Sur la place, nous pouvons tranquillement croiser Steven Spielberg, Depardieu ou Carole Bouquet. Dans les eaux du port Paul Allen contemple, de son bateau Octopussy, les touristes qui déambulent.
Dans une petite calanque, j’ai accroché les amarres du bateau aux arbres qui baignent dans l’eau et il me tarde de suivre le sentier caillouteux qui me mènera de l’autre côté de l’île.
La montée est rude et le soleil perce à peine à travers les pins. Les cigales se sont arrêtées de chanter, puis rassurées reprennent leur cymbalisation.
En haut de la colline, à travers les arbres, j’aperçois la mer bleue parsemée des îles, Brac, les Plakeni et au loin, la ville de SPLIT. Plus loin, au bord d’une jolie calanque, un hôtel est implanté. Un gros yacht se balance sur son ancre. Mon cœur se pince. Les Croates de tout temps envahis et qui se sont battus pour défendre leur liberté,vont-ils céder aux chants des sirènes ?
Je redescend tristement en pensant à toutes les constructions qui ont fleuri depuis l’an dernier. Je n’ai pas rencontré les biches qui venaient boire, l’an dernier, l’eau de la calanque. Auraient-elles finies dans la casserole de l’hôtel ? Je rage!
Pendant ma promenade, Jef a ramassé des oursins. Nous les mangerons arrosés de vin blanc.
Un voilier est venu jeter l’ancre, je les aide à s’amarrer.
Ce soir, ils viendront manger les oursins avec nous. Nous finirons la soirée en écoutant Guy jouer de la guitare. Moment magique! Les étoiles brillent dans l’obscurité je veux oublier - pour ce soir au moins - que Hvar risque de devenir très bientôt la St Tropez Croate.
Levée au petit matin, tout en préparant le petit déjeuner, je surveille l’arrivée des biches. Décidemment non, elles ne viendront pas. Garska a perdu son charme!….
Calypso a gardé notre âme, aussi, nous retournons en Croatie, plus précisément en Dalmatie pour la récupérer.
Les îles sont tellement merveilleuses que nous voulons retrouver ce coin de paradis.
La côte Est de l’Adriatique est la plus belle de ce coin de la Méditerranée et je ne suis pas la seule à le dire : les marins célèbres, les empereurs romains y ont bâti en Croatie leurs villas, leurs résidences d’été et même des villes entières.
Ici, la géographie dessine l’histoire. La lutte des hommes contre les hommes se déroule sur des horizons où la beauté se dispute à la grandeur. Il a toujours fait bon vivre en Croatie. Du soleil, naît l’envie et du bonheur, la convoitise.
Nulle part ailleurs, on retrouve autant de baies, de criques, de plages pittoresques et de récifs dorés par le soleil. La beauté est saisissante.
Le clapotis matinal de la mer, le chant des oiseaux, le cri des mouettes, la cymbalisation des cigales dans la pinède, le parfum de la lavande de l’île de Hvar, le murmure des cyprès sous le mistral, celui du vent dans les voiles, la fraîcheur de la mer cristalline dans laquelle nous plongeons, les chants mélodieux interprétés par les « Klapa » dans les ruelles, la douce rumeur des tamburica (petites guitares) sur les calèches ornées, les accords de musique sur les terrasses, le goût du vin croate, les rayons d’un clair de lune sur une mer d’huile et les biches qui viennent boire l’eau de la mer à la tombée de la nuit ou à une heure matutinale, oui, tout est au superlatif en Croatie!
Merveilleux, féerique, idyllique, paradisiaque! Que dire de plus quand on reste ébahi devant tant de beauté agglutinée dans un millier d’îles, chacune différente.
Nous y retournons pour voir si la magie des lieux est toujours présente.
Partis de Marseille, le 20 juin, nous larguons les amarres à 7heures ,de Vieste, jolie petite ville des Pouilles, perchée sur le promontoire de Gargano, Vieste, le balcon de l’Adriatique! Catherine, le maître de port accompagnée de sa fille et de son mari sont là pour nous dire au-revoir. Elle nous a proposé une place annuelle au port, mais qu’en ferions nous ?
Le vent est de sud-ouest de 15 Nœuds et une houle résiduelle de Om50 qui se calme peu à peu.
A 14H15, au niveau des îles Pelagruza qui appartiennent à la Croatie et qui étaient des bases militaires de l’ex-Yougoslavie, nous hissons le pavillon croate.
Nous apercevons des poissons lune qui passent dans notre étrave.
A 17H, Fleur de sel entre dans une baie dans laquelle s’ouvrent d’autres anses, toutes boisées. Nous nous amarrons dans le petit port d’UBLI, port de Lastovo où nous faisons nos papiers d’entrée dans le pays afin de pouvoir naviguer tranquillement sans contrôle, jusqu’à l’année prochaine si nous le désirons!
Nous jetons l’ancre dans la calanque boisée de Jurjeva, luka velji lago. Les cigales sont là ! L’eau est transparente. Prendre un bain dans cette eau est un vrai bonheur.
LASTOVO, c’est une île agricole, les vignes produisent du bon vin dont le Lastovo Marastina que nous nous ferons un plaisir de déguster.
Pour nous amuser, nous avons mis l’étrave de notre bateau dans un abri sous marin. Etrange!
Une petite brise nous pousse vers l’île de KORCULA, île où serait né Marco Polo. C’est l’une des îles les plus belles. Dans la baie où nous avons jeté l’ancre, l’eau a la couleur turquoise des lagons polynésiens. Je regarde les poissons nager autour du bateau et je plonge jouer avec eux, mais plus rapides que moi, ils filent se cacher en d’autres lieux.
Après Korcula, c’est HVAR, le centre touristique le plus recherché de la Croatie. On l’appelle la « Madère croate » et malheureusement très prisée par les VIP. Sur la place, nous pouvons tranquillement croiser Steven Spielberg, Depardieu ou Carole Bouquet. Dans les eaux du port Paul Allen contemple, de son bateau Octopussy, les touristes qui déambulent.
Dans une petite calanque, j’ai accroché les amarres du bateau aux arbres qui baignent dans l’eau et il me tarde de suivre le sentier caillouteux qui me mènera de l’autre côté de l’île.
La montée est rude et le soleil perce à peine à travers les pins. Les cigales se sont arrêtées de chanter, puis rassurées reprennent leur cymbalisation.
En haut de la colline, à travers les arbres, j’aperçois la mer bleue parsemée des îles, Brac, les Plakeni et au loin, la ville de SPLIT. Plus loin, au bord d’une jolie calanque, un hôtel est implanté. Un gros yacht se balance sur son ancre. Mon cœur se pince. Les Croates de tout temps envahis et qui se sont battus pour défendre leur liberté,vont-ils céder aux chants des sirènes ?
Je redescend tristement en pensant à toutes les constructions qui ont fleuri depuis l’an dernier. Je n’ai pas rencontré les biches qui venaient boire, l’an dernier, l’eau de la calanque. Auraient-elles finies dans la casserole de l’hôtel ? Je rage!
Pendant ma promenade, Jef a ramassé des oursins. Nous les mangerons arrosés de vin blanc.
Un voilier est venu jeter l’ancre, je les aide à s’amarrer.
Ce soir, ils viendront manger les oursins avec nous. Nous finirons la soirée en écoutant Guy jouer de la guitare. Moment magique! Les étoiles brillent dans l’obscurité je veux oublier - pour ce soir au moins - que Hvar risque de devenir très bientôt la St Tropez Croate.
Levée au petit matin, tout en préparant le petit déjeuner, je surveille l’arrivée des biches. Décidemment non, elles ne viendront pas. Garska a perdu son charme!….
Dernière édition par jackie montanède le Mar 25 Aoû 2009 - 12:10, édité 1 fois
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Merci, Jackie, cela me rappelle de vieux souvenirs du temps où les villas ne fleurissaient pas sur la côte et dans les iles.
Il n'y a que les cigales qui sont toujours là
En lisant ton récit, je sens le parfum des herbes sauvages et des pins. Vivement la suite . 
Il n'y a que les cigales qui sont toujours là


Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
OUPS Je viens de m'apercevoir que c'est partie en plusieurs exemplaires,
Qui pourrait m'aider à supprimer le superflu ? MERCIIIIIIIIII
Qui pourrait m'aider à supprimer le superflu ? MERCIIIIIIIIII
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
OUPS Je viens de m'apercevoir que c'est partie en plusieurs exemplaires,
Qui pourrait m'aider à supprimer le superflu ? MERCIIIIIIIIII
Qui pourrait m'aider à supprimer le superflu ? MERCIIIIIIIIII
les belles histoires de fleur de sel
Merci pour cette tranche de vie.
Décidément, on n'arrive jamais le premier sur ces terres que l'on croyait plongées dans l'oubli depuis la Libération.
Après tout, même Armstrong a débarqué après Tintin sur la Lune. Il faut s'y faire.
Durant ses dix ans de bordée, Ulysse a négligé la Dalmatie.
S'il était passé par là, peut-être aurait-il oublié de rentrer au megaron conjugal.
[center]
Décidément, on n'arrive jamais le premier sur ces terres que l'on croyait plongées dans l'oubli depuis la Libération.
Après tout, même Armstrong a débarqué après Tintin sur la Lune. Il faut s'y faire.
Durant ses dix ans de bordée, Ulysse a négligé la Dalmatie.
S'il était passé par là, peut-être aurait-il oublié de rentrer au megaron conjugal.
[center]
Bleu d Auvergne- Major
- Messages : 56
Date d'inscription : 25/06/2009
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Medrci à tout deux.
Pour Ulysse, euh André il s'est arrêté en Dalmatie, Mljet exactement et il est resté dans les bras de Calypso délaissant sa belle Ithaque.
Pour Ulysse, euh André il s'est arrêté en Dalmatie, Mljet exactement et il est resté dans les bras de Calypso délaissant sa belle Ithaque.
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
BRAC
On l'appelle aussi l'ILE AUX CERFS. On trouve beaucoup de plantes aromatiques que les chèvres viennent brouter. Leur fromage est excellent.
Nous remontons l'île et entrons dans le bras de mer visiter BOBOVISCE. Superbe petit village situé au fond d’un petit fjord sinueux.
Les toits rouges des maisons de pierre bâties au flanc de la colline, scintillent au soleil! Ces maisons ne semblent pas pour le commun, les pierres et leur piscine le laissent supposer.
A l’entrée, nous apercevons sur la colline, les ruines d’une chapelle ressemblant à un temple grec.
Nous revenons sur Milna où nous nous amarrons au quai de la ville.
La ville est le port le plus abrité de la baie sur le versant occidental de l’île de BRAC
.
Cette localité, connue depuis les temps anciens pour ses activités dans le domaine de la pêche et de la navigation, est mentionnée pour la lère fois en 1333.
Sur l’emplacement de la localité, il y avait des huttes de bergers. Elle est devenue habitat au début du XVIIème siècle.
J'ai rencontré des Marseillais d’un club voisin au notre. Ils ont loué un voilier à Split.
Le monde est vraiment petit Nous irons tous manger ensemble au restaurant de la ville
Nous visitons la petite ville, principalement la superbe église baroque à trois nefs.
On l'appelle aussi l'ILE AUX CERFS. On trouve beaucoup de plantes aromatiques que les chèvres viennent brouter. Leur fromage est excellent.
Nous remontons l'île et entrons dans le bras de mer visiter BOBOVISCE. Superbe petit village situé au fond d’un petit fjord sinueux.
Les toits rouges des maisons de pierre bâties au flanc de la colline, scintillent au soleil! Ces maisons ne semblent pas pour le commun, les pierres et leur piscine le laissent supposer.
A l’entrée, nous apercevons sur la colline, les ruines d’une chapelle ressemblant à un temple grec.
Nous revenons sur Milna où nous nous amarrons au quai de la ville.
La ville est le port le plus abrité de la baie sur le versant occidental de l’île de BRAC
.
Cette localité, connue depuis les temps anciens pour ses activités dans le domaine de la pêche et de la navigation, est mentionnée pour la lère fois en 1333.
Sur l’emplacement de la localité, il y avait des huttes de bergers. Elle est devenue habitat au début du XVIIème siècle.
J'ai rencontré des Marseillais d’un club voisin au notre. Ils ont loué un voilier à Split.
Le monde est vraiment petit Nous irons tous manger ensemble au restaurant de la ville
Nous visitons la petite ville, principalement la superbe église baroque à trois nefs.
Dernière édition par jackie montanède le Ven 28 Aoû 2009 - 15:17, édité 2 fois
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Le lendemain 6heures, nous n’avons pas besoin de réveil, les cloches de l’église sonnent : d’abord sur 2 notes, puis 3, puis 4, puis 2 ceci pendant 10 minutes. Tous les habitants de MILNA doivent être réveillés. Mais quel son superbe!
Lorsque nous sortons de la baie, le ciel est gris, plombé. Quelques gouttes de pluie tombent. Le vent est de Nord 4 nœuds, la mer est belle, sa couleur est d’acier.
Nous longeons l’île (Otok en Croate)SOLTA qui est en prolongement de BRAC. Il y a trop de monde dans DRVENIK VELA nous poursuivons donc notre route.
L’orage qui menaçait, a changé de direction. Nous en profitons pour remonter sur PRIMOSTEN , plutôt, sur la marina de KREMIK où nous prendrons l’autocar pour aller visiter PRIMOSTEN.[b]
Lorsque nous sortons de la baie, le ciel est gris, plombé. Quelques gouttes de pluie tombent. Le vent est de Nord 4 nœuds, la mer est belle, sa couleur est d’acier.
Nous longeons l’île (Otok en Croate)SOLTA qui est en prolongement de BRAC. Il y a trop de monde dans DRVENIK VELA nous poursuivons donc notre route.
L’orage qui menaçait, a changé de direction. Nous en profitons pour remonter sur PRIMOSTEN , plutôt, sur la marina de KREMIK où nous prendrons l’autocar pour aller visiter PRIMOSTEN.[b]
Dernière édition par jackie montanède le Mer 26 Aoû 2009 - 18:43, édité 1 fois
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
PRIMOSTEN, plutôt, sur la marina de KREMIK où nous prendrons l’autocar pour aller visiter PRIMOSTEN.
PRIMOSTEN, curieuse presqu’île en forme de raquette de ping pong. L’agglomération a vu le jour sur un petit îlot qui était relié à la terre par un pont. D’où son appellation « primostiti » (jeter un pont, traverser un pont). Aujourd’hui, l’île est reliée au continent par une chaussée.
Les remparts ont été démolis, ne subsiste que la porte que nous empruntons pour entrer dans le vieux village.
Par une étroite ruelle escarpée, bordée de vieilles maisons de pierre d’où s’échappent des odeurs de vin, nous aboutissons à un plateau sur lequel est implantée l’église paroissiale du 18ème. Autour de l’église, le cimetière domine la mer.
Nous redescendons par des rues médiévales, avons longé le port et avons admiré la petite chapelle de style baroque.
5 heures du matin, les amarres sont larguées, quelques bateaux nous suivent
A 6 heures, nous passons entre l’île de Zlarin et des petits îlots en surveillant avec attention les hauts fonds.
45 minutes après, nous entrons dans le chenal du fleuve KRKA avec ses 75K,2 de long que nous allons remonter pour aller visiter ses splendides cascades…
PRIMOSTEN, curieuse presqu’île en forme de raquette de ping pong. L’agglomération a vu le jour sur un petit îlot qui était relié à la terre par un pont. D’où son appellation « primostiti » (jeter un pont, traverser un pont). Aujourd’hui, l’île est reliée au continent par une chaussée.
Les remparts ont été démolis, ne subsiste que la porte que nous empruntons pour entrer dans le vieux village.
Par une étroite ruelle escarpée, bordée de vieilles maisons de pierre d’où s’échappent des odeurs de vin, nous aboutissons à un plateau sur lequel est implantée l’église paroissiale du 18ème. Autour de l’église, le cimetière domine la mer.
Nous redescendons par des rues médiévales, avons longé le port et avons admiré la petite chapelle de style baroque.
5 heures du matin, les amarres sont larguées, quelques bateaux nous suivent
A 6 heures, nous passons entre l’île de Zlarin et des petits îlots en surveillant avec attention les hauts fonds.
45 minutes après, nous entrons dans le chenal du fleuve KRKA avec ses 75K,2 de long que nous allons remonter pour aller visiter ses splendides cascades…
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Pour montrer la beauté du fleuve KRKA dont parle Jackie avec tant de maestria, voici quelques photos qui complèteront son récit
Je laisse à Jackie le soin de les commenter.

Skradin

Je laisse à Jackie le soin de les commenter.


Skradin
Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Merci Gérard, tu m'as légèrement devancée.
La remontée du fleuve de la Krka est l'objet du prochain épisode, et je m'arrêterai au passage à la pittoresque Sibenic.
Oui, cela correspond à ces belles photos. Belles ! mot trop simple! pour exprimer ce site grandiose!
La remontée du fleuve de la Krka est l'objet du prochain épisode, et je m'arrêterai au passage à la pittoresque Sibenic.
Oui, cela correspond à ces belles photos. Belles ! mot trop simple! pour exprimer ce site grandiose!
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
@Bleu d Auvergne a écrit:Merci pour cette tranche de vie.
Décidément, on n'arrive jamais le premier sur ces terres que l'on croyait plongées dans l'oubli depuis la Libération.
Après tout, même Armstrong a débarqué après Tintin sur la Lune. Il faut s'y faire.
Durant ses dix ans de bordée, Ulysse a négligé la Dalmatie.
S'il était passé par là, peut-être aurait-il oublié de rentrer au megaron conjugal.
[center]
A l'issue de notre recherche dans les divers livres, nous ne savons pas encore aujourd'hui si Ulysse est vraiment venue jusqu'en Croatie. Tes livres André et ceux de Gérad ne le prouvent pas. Il faut dire qu'à Malte, à Gozo exactement il existe une grotte dite de Calypso. Alors pub Croate comme tu dis André peut etre!
Des professionnels prétendent que Ogygnia serait Mljet mais c'est sur internet et sur les livres nautiques de Ron Heichell dont publicité ????
Oui Ulysse est une légende et si Calypso c'était l'âme d'une île attrayante que sa beauté incite les marins à revenir ou à rester ? tout comme les sirènes.
Lorsque nous naviguons à 5 miles des côtes par exemple et que le vent souffle en tempete et que la mer est grosse, nous entendons siffler les hauts bans comme le chant des sirènes. Nous avons tendance à vouloir s'approcher des terres, Erreur! il vaut mieux rester au large car filer à terre, c'est monter sur les rochers à coup sûr.
Oui le voyage d'Ulysse une légende! pour moi l'île de Mljet m'a ravit et les îles de Dalmatie me fascinent à tel point que j'aimerais y revenir pour la 3ème fois.
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Comme je te comprend Jackie. Ce sont des paysages magnifiques de même que l'intérieur des terres. J'y ai trouvé des endroits sublimes. A cet époque, par contre, les routes laissaient à désirer et ressemblaient plus à des pistes de brousse. 

Manuréva- Amiral
- Messages : 11200
Date d'inscription : 15/07/2009
Age : 75
Localisation : Nièvre
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Je prépares la suite. Pour moi Krka a été un moment magique mais il y en a d'autres en Croatie mais différents!
Je suis contente si cela fait revivre des souvenirs aux copains!
Je suis contente si cela fait revivre des souvenirs aux copains!
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
Depuis la préhistoire, la KRKA fut une frontière naturelle entre 2 grands peuples illyriens :
-les Liburnes sur la rive droite
-Les Delmates, sur la rive gauche.
Se préparant à conquérir les territoires de la rive gauche, les Romains édifièrent sur la rive droite, un camp militaire à Barnum (tiens où est Astérix) Lorsqu’ils conquérirent le territoire, il effacèrent la frontière. Puis de nouveau frontière au moyen âge entre 2 familles féodales qui édifièrent d’importantes citadelles sur les hauteurs du canyon du fleuve dont nous apercevrons les vestiges.
A l’entrée du chenal, se trouve la forteresse de St Nicolas, la plus importante fortification de la Renaissance sur la côte orientale de l’Adriatique. A cet endroit, la rivière forme une large baie que nous traversons.
Dans un méandre du fleuve, nous apercevons la ville de SIBENIK. La ville la plus pittoresque de la côte est.. Nous nous amarrons au quai pour la visiter.
La ville s’est élargie en forme d’amphithéâtre dominé par le fort St Michel.
Vous descendez de la par un nœud de ruelles escarpées et de passages en voute qui tombent sur la côte, noyau historique de la ville avec une corniche, le palais du Prince musée de la ville), et la cathédrale St Jacques qui date du Xvème, de style gothique flamboyant.
Je contemple la belle voûte renaissance de ses nefs, en berceau et couvertes de carreaux de pierre . Georges le Dalmate (Jura Dalmatinac) a exprimé son art dans une frise de 71 têtes humaines sculptées dans la pierre représentant les personnalités de l’époque. Curieux! D‘autres monuments : le palais du Recteur, la porte de la mer, et plusieurs églises.
La blancheur des maisons et des monuments m’a éblouie comme la neige qui fait mal aux yeux. Et le soleil qui brillait, a accentué le phénomène.
Quittant Sibenik la blanche, nous remontons le fleuve.
Après avoir passer sous un pont, la rivière se rétrécit et passe entre des hauts plateaux puis elle se divise en plusieurs bras. Nous suivons celui balisé et entrons dans un canyon sinueux qui nous mène au lac (jezero) Plakljanska que nous traversons.
Le versant des collines qui descend vers le lac est boisé. La route est pittoresque et mes yeux ne se lassent pas du paysage.
De nouveau, la KRKA se rétrécit, nous empruntons un nouveau canyon. Je lève les yeux et m’imagine les familles rivales là-haut qui se battaient et combien en bas en temps de guerre nous pouvions être à la merci des guerriers. Du coup j’ai rentré ma tête dans les épaules, on ne sait jamais, des pierres lancées!!!!! Le défilé est si haut que le soleil ne parvient pas jusqu’à nous. C’est lugubre!
Plus loin, le bras s’élargit légèrement et nous arrivons à SKRADIN. Bourgade ancienne, de quelques 600 habitants située sur la rive droite de la krak entre les chutes de Stravinski buks et le lac DE Prukjansko
C est un hameau préhistorique auquel on édifie une cité. Les Romains trouvent l’endroit idéal pour y créer un port et une base logistique pour pénétrer dans le continent.
Il reste de nombreux témoignages archéologiques de la splendeur passée de SKRADIN ou antique Scardona. La ville devient une destination touristique lorsqu’on crée le Parc National de Krka en 1985.
Arrivé à 8H30, nous avons tout juste le temps de nous amarrer, d’aller à la « capitainerie » du port et ouf! En courrant, prendre un bateau qui nous mènera aux cascades. Il y a foule et pour une fois? JEF qui a horreur de la foule, supporte la longue queue qui s’étire devant nous.
Mais quel plaisir, l’arrivée au petit quai.
Par un chemin ombragé, nous allons jusqu’au site. Traversant le sous bois, nous prenons un pont qui enjambe la dernière chute. Des nageurs sont heureux de barboter dans l’eau limpide de la rivière.
Le spectacle est grandiose, pittoresque, féerique ! Quel qualificatif employer devant ce paysage ?
La KRKA est un fleuve magique : ses chutes rebondissent sur 17 bancs de travertin en constante formation.
Le site est considéré comme le plus beaux ensembles karstiques d’Europe.
La Krka coule dans un espace où se dresse la chaîne dinarique, le massif de l’Uilica et les contreforts du massif de Velebit entre lesquels s’étendent des plaines, des plateaux calcaires de la Dalmatie septentrionale, de Kistanje et ceux qui dominent la Lrka.
Je ne peux pas raconter l’histoire des chutes, la formation du travertin, les résultats de la sédimentation, cela n’intéresse que très peu de copains mais si on demande je peux expliquer.
Les chutes ont de 200m à 400m de largeur et la hauteur totale du dénivelé est de 45,7m.
Nous amorçons la remontée des chutes, escaladant les rochers émergeant de la terre, enjembant les racines des arbres qui nous protègent du soleil. Nous nous arrêtons souvent pour regarder des poules d’eau, pour écouter le chant des rossignols, le croassements des rainettes ou suivre des yeux les vols magiques de magnifiques papillons.
Nous avons observé des petits moulins à eau et à foulons qui ont, des siècles durant, utilisé la force des eaux.
L’enfant du pays : Nicolas Tesla a crée la centrale hydroélectrique qui a été édifiée et fut l’une des 2 centrales de ce genre crées dans le monde.
C’est lui qui a fait les plans de la centrale qui se trouve sur les chutes du Niagara.
Nous retraversons un petit pont au sommet des cascades et longeons la rivière accompagnés par le bruit de l’eau qui sourd de tous les côtés et coule sur les rochers en gazouillant et j’écoute avec bonheur les trilles des rouges-gorges;
Le chemin se termine sur les rives du lac. Assis sur un banc, nous admirons le paysage en attendant un hypothétique bateau qui nous emporterait jusqu’à l’abbaye. Comme il n’est jamais arrivé, nous redescendons par le chemin.
Nous déjeunons sous les rouvres et retrouvons des copains de bateau. Oui le monde est vraiment petit!
Nous sommes allées visiter l’église Sainte Marie. Son clocher datant de 1780 est détaché de l’église.
Tout un quartier est en reconstruction, détruit pas la guerre. Je longe les ruelles à la recherche du peintre Giorgio SchiavoneJuraj Culinovic, mais l’atelier est fermé. A travers les vitres j’ai pu apercevoir des tableaux qui n’inspiraient pas la plénitude : rouge et taches de jaune flamboyant. La guerre a marqué le peintre a jamais. Ses œuvres font frissonner.
La guerre! Elle est partout, dans ces maisons éventrées. Quelle tristesse!
Je retourne sur le port, une vieille femme, toute de noir vêtue , marquée de rides profondes , vendaient quelques fruits et quelques tomates de son jardin. Je lui ai acheté les 4 tomates qui se trouvaient sur la table! La misère est partout! Un sourire radieux est apparu sur son visage. Pour elle, parler quelques mots de Croate ,c’est la respecter. Cela m’a été difficile de la quitter.
SKRADIN……RAZETINOVAC
Il est 5 heures quand nous larguons les amarres et empruntons pour la dernière fois, la chevelure légendaire de la fée du massif de la Dinara.
-les Liburnes sur la rive droite
-Les Delmates, sur la rive gauche.
Se préparant à conquérir les territoires de la rive gauche, les Romains édifièrent sur la rive droite, un camp militaire à Barnum (tiens où est Astérix) Lorsqu’ils conquérirent le territoire, il effacèrent la frontière. Puis de nouveau frontière au moyen âge entre 2 familles féodales qui édifièrent d’importantes citadelles sur les hauteurs du canyon du fleuve dont nous apercevrons les vestiges.
A l’entrée du chenal, se trouve la forteresse de St Nicolas, la plus importante fortification de la Renaissance sur la côte orientale de l’Adriatique. A cet endroit, la rivière forme une large baie que nous traversons.
Dans un méandre du fleuve, nous apercevons la ville de SIBENIK. La ville la plus pittoresque de la côte est.. Nous nous amarrons au quai pour la visiter.
La ville s’est élargie en forme d’amphithéâtre dominé par le fort St Michel.
Vous descendez de la par un nœud de ruelles escarpées et de passages en voute qui tombent sur la côte, noyau historique de la ville avec une corniche, le palais du Prince musée de la ville), et la cathédrale St Jacques qui date du Xvème, de style gothique flamboyant.
Je contemple la belle voûte renaissance de ses nefs, en berceau et couvertes de carreaux de pierre . Georges le Dalmate (Jura Dalmatinac) a exprimé son art dans une frise de 71 têtes humaines sculptées dans la pierre représentant les personnalités de l’époque. Curieux! D‘autres monuments : le palais du Recteur, la porte de la mer, et plusieurs églises.
La blancheur des maisons et des monuments m’a éblouie comme la neige qui fait mal aux yeux. Et le soleil qui brillait, a accentué le phénomène.
Quittant Sibenik la blanche, nous remontons le fleuve.
Après avoir passer sous un pont, la rivière se rétrécit et passe entre des hauts plateaux puis elle se divise en plusieurs bras. Nous suivons celui balisé et entrons dans un canyon sinueux qui nous mène au lac (jezero) Plakljanska que nous traversons.
Le versant des collines qui descend vers le lac est boisé. La route est pittoresque et mes yeux ne se lassent pas du paysage.
De nouveau, la KRKA se rétrécit, nous empruntons un nouveau canyon. Je lève les yeux et m’imagine les familles rivales là-haut qui se battaient et combien en bas en temps de guerre nous pouvions être à la merci des guerriers. Du coup j’ai rentré ma tête dans les épaules, on ne sait jamais, des pierres lancées!!!!! Le défilé est si haut que le soleil ne parvient pas jusqu’à nous. C’est lugubre!
Plus loin, le bras s’élargit légèrement et nous arrivons à SKRADIN. Bourgade ancienne, de quelques 600 habitants située sur la rive droite de la krak entre les chutes de Stravinski buks et le lac DE Prukjansko
C est un hameau préhistorique auquel on édifie une cité. Les Romains trouvent l’endroit idéal pour y créer un port et une base logistique pour pénétrer dans le continent.
Il reste de nombreux témoignages archéologiques de la splendeur passée de SKRADIN ou antique Scardona. La ville devient une destination touristique lorsqu’on crée le Parc National de Krka en 1985.
Arrivé à 8H30, nous avons tout juste le temps de nous amarrer, d’aller à la « capitainerie » du port et ouf! En courrant, prendre un bateau qui nous mènera aux cascades. Il y a foule et pour une fois? JEF qui a horreur de la foule, supporte la longue queue qui s’étire devant nous.
Mais quel plaisir, l’arrivée au petit quai.
Par un chemin ombragé, nous allons jusqu’au site. Traversant le sous bois, nous prenons un pont qui enjambe la dernière chute. Des nageurs sont heureux de barboter dans l’eau limpide de la rivière.
Le spectacle est grandiose, pittoresque, féerique ! Quel qualificatif employer devant ce paysage ?
La KRKA est un fleuve magique : ses chutes rebondissent sur 17 bancs de travertin en constante formation.
Le site est considéré comme le plus beaux ensembles karstiques d’Europe.
La Krka coule dans un espace où se dresse la chaîne dinarique, le massif de l’Uilica et les contreforts du massif de Velebit entre lesquels s’étendent des plaines, des plateaux calcaires de la Dalmatie septentrionale, de Kistanje et ceux qui dominent la Lrka.
Je ne peux pas raconter l’histoire des chutes, la formation du travertin, les résultats de la sédimentation, cela n’intéresse que très peu de copains mais si on demande je peux expliquer.
Les chutes ont de 200m à 400m de largeur et la hauteur totale du dénivelé est de 45,7m.
Nous amorçons la remontée des chutes, escaladant les rochers émergeant de la terre, enjembant les racines des arbres qui nous protègent du soleil. Nous nous arrêtons souvent pour regarder des poules d’eau, pour écouter le chant des rossignols, le croassements des rainettes ou suivre des yeux les vols magiques de magnifiques papillons.
Nous avons observé des petits moulins à eau et à foulons qui ont, des siècles durant, utilisé la force des eaux.
L’enfant du pays : Nicolas Tesla a crée la centrale hydroélectrique qui a été édifiée et fut l’une des 2 centrales de ce genre crées dans le monde.
C’est lui qui a fait les plans de la centrale qui se trouve sur les chutes du Niagara.
Nous retraversons un petit pont au sommet des cascades et longeons la rivière accompagnés par le bruit de l’eau qui sourd de tous les côtés et coule sur les rochers en gazouillant et j’écoute avec bonheur les trilles des rouges-gorges;
Le chemin se termine sur les rives du lac. Assis sur un banc, nous admirons le paysage en attendant un hypothétique bateau qui nous emporterait jusqu’à l’abbaye. Comme il n’est jamais arrivé, nous redescendons par le chemin.
Nous déjeunons sous les rouvres et retrouvons des copains de bateau. Oui le monde est vraiment petit!
Nous sommes allées visiter l’église Sainte Marie. Son clocher datant de 1780 est détaché de l’église.
Tout un quartier est en reconstruction, détruit pas la guerre. Je longe les ruelles à la recherche du peintre Giorgio SchiavoneJuraj Culinovic, mais l’atelier est fermé. A travers les vitres j’ai pu apercevoir des tableaux qui n’inspiraient pas la plénitude : rouge et taches de jaune flamboyant. La guerre a marqué le peintre a jamais. Ses œuvres font frissonner.
La guerre! Elle est partout, dans ces maisons éventrées. Quelle tristesse!
Je retourne sur le port, une vieille femme, toute de noir vêtue , marquée de rides profondes , vendaient quelques fruits et quelques tomates de son jardin. Je lui ai acheté les 4 tomates qui se trouvaient sur la table! La misère est partout! Un sourire radieux est apparu sur son visage. Pour elle, parler quelques mots de Croate ,c’est la respecter. Cela m’a été difficile de la quitter.
SKRADIN……RAZETINOVAC
Il est 5 heures quand nous larguons les amarres et empruntons pour la dernière fois, la chevelure légendaire de la fée du massif de la Dinara.
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
LA KRKA
Depuis la préhistoire, la KRKA fut une frontière naturelle entre 2 grands peuples illyriens :
-les Liburnes sur la rive droite
-Les Delmates, sur la rive gauche.
Se préparant à conquérir les territoires de la rive gauche, les Romains édifièrent sur la rive droite, un camp militaire à Barnum (tiens où est Astérix) Lorsqu’ils conquérirent le territoire, il effacèrent la frontière. Puis de nouveau frontière au moyen âge entre 2 familles féodales qui édifièrent d’importantes citadelles sur les hauteurs du canyon du fleuve dont nous apercevrons les vestiges.
A l’entrée du chenal, se trouve la forteresse de St Nicolas, la plus importante fortification de la Renaissance sur la côte orientale de l’Adriatique. A cet endroit, la rivière forme une large baie que nous traversons.
SIBENIK
Dans un méandre du fleuve, nous apercevons la ville de SIBENIK. La ville la plus pittoresque de la côte est.. Nous nous amarrons au quai pour la visiter.
La ville s’est élargie en forme d’amphithéâtre dominé par le fort St Michel.
Vous descendez de la par un nœud de ruelles escarpées et de passages en voute qui tombent sur la côte, noyau historique de la ville avec une corniche, le palais du Prince musée de la ville), et la cathédrale St Jacques qui date du Xvème, de style gothique flamboyant.
Je contemple la belle voûte renaissance de ses nefs, en berceau et couvertes de carreaux de pierre . Georges le Dalmate (Jura Dalmatinac) a exprimé son art dans une frise de 71 têtes humaines sculptées dans la pierre représentant les personnalités de l’époque. Curieux! D‘autres monuments : le palais du Recteur, la porte de la mer, et plusieurs églises.
La blancheur des maisons et des monuments m’a éblouie comme la neige qui fait mal aux yeux. Et le soleil qui brillait, a accentué le phénomène.
Quittant Sibenik la blanche, nous remontons le fleuve.
Après avoir passer sous un pont, la rivière se rétrécit et passe entre des hauts plateaux puis elle se divise en plusieurs bras. Nous suivons celui balisé et entrons dans un canyon sinueux qui nous mène au lac (jezero) Plakljanska que nous traversons.
Le versant des collines qui descend vers le lac est boisé. La route est pittoresque et mes yeux ne se lassent pas du paysage.
De nouveau, la KRKA se rétrécit, nous empruntons un nouveau canyon. Je lève les yeux et m’imagine les familles rivales là-haut qui se battaient et combien en bas en temps de guerre nous pouvions être à la merci des guerriers. Du coup j’ai rentré ma tête dans les épaules, on ne sait jamais, des pierres lancées!!!!! Le défilé est si haut que le soleil ne parvient pas jusqu’à nous. C’est lugubre!
Plus loin, le bras s’élargit légèrement et nous arrivons à SKRADIN.
SKRADIN
Bourgade ancienne, de quelques 600 habitants située sur la rive droite de la krak entre les chutes de Stravinski buks et le lac DE Prukjansko
C est un hameau préhistorique auquel on édifie une cité. Les Romains trouvent l’endroit idéal pour y créer un port et une base logistique pour pénétrer dans le continent.
Il reste de nombreux témoignages archéologiques de la splendeur passée de SKRADIN ou antique Scardona. La ville devient une destination touristique lorsqu’on crée le Parc National de Krka en 1985.
Arrivé à 8H30, nous avons tout juste le temps de nous amarrer, d’aller à la « capitainerie » du port et ouf! En courrant, prendre un bateau qui nous mènera aux cascades. Il y a foule et pour une fois? JEF qui a horreur de la foule, supporte la longue queue qui s’étire devant nous.
Visite du Parc :
Mais quel plaisir, l’arrivée au petit quai.
Par un chemin ombragé, nous allons jusqu’au site. Traversant le sous bois, nous prenons un pont qui enjambe la dernière chute. Des nageurs sont heureux de barboter dans l’eau limpide de la rivière.
Le spectacle est grandiose, pittoresque, féerique ! Quel qualificatif employer devant ce paysage ?
La KRKA est un fleuve magique : ses chutes rebondissent sur 17 bancs de travertin en constante formation.
Le site est considéré comme le plus beaux ensembles karstiques d’Europe.
La Krka coule dans un espace où se dresse la chaîne dinarique, le massif de l’Uilica et les contreforts du massif de Velebit entre lesquels s’étendent des plaines, des plateaux calcaires de la Dalmatie septentrionale, de Kistanje et ceux qui dominent la Lrka.
Je ne peux pas raconter l’histoire des chutes, la formation du travertin, les résultats de la sédimentation, cela n’intéresse que très peu de copains mais si on demande je peux expliquer.
Les chutes ont de 200m à 400m de largeur et la hauteur totale du dénivelé est de 45,7m.
Nous amorçons la remontée des chutes, escaladant les rochers émergeant de la terre, enjembant les racines des arbres qui nous protègent du soleil. Nous nous arrêtons souvent pour regarder des poules d’eau, pour écouter le chant des rossignols, le croassements des rainettes ou suivre des yeux les vols magiques de magnifiques papillons.
Nous avons observé des petits moulins à eau et à foulons qui ont, des siècles durant, utilisé la force des eaux.
L’enfant du pays : Nicolas Tesla a crée la centrale hydroélectrique qui a été édifiée et fut l’une des 2 centrales de ce genre crées dans le monde.
C’est lui qui a fait les plans de la centrale qui se trouve sur les chutes du Niagara.
Nous retraversons un petit pont au sommet des cascades et longeons la rivière accompagnés par le bruit de l’eau qui sourd de tous les côtés et coule sur les rochers en gazouillant et j’écoute avec bonheur les trilles des rouges-gorges;
Le chemin se termine sur les rives du lac. Assis sur un banc, nous admirons le paysage en attendant un hypothétique bateau qui nous emporterait jusqu’à l’abbaye. Comme il n’est jamais arrivé, nous redescendons par le chemin.
Nous déjeunons sous les rouvres et retrouvons des copains de bateau. Oui le monde est vraiment petit!
Visite de la ville :
Nous sommes allées visiter l’église Sainte Marie. Son clocher datant de 1780 est détaché de l’église.
Tout un quartier est en reconstruction, détruit pas la guerre. Je longe les ruelles à la recherche du peintre Giorgio SchiavoneJuraj Culinovic, mais l’atelier est fermé. A travers les vitres j’ai pu apercevoir des tableaux qui n’inspiraient pas la plénitude : rouge et taches de jaune flamboyant. La guerre a marqué le peintre a jamais. Ses œuvres font frissonner.
La guerre! Elle est partout, dans ces maisons éventrées. Quelle tristesse!
Je retourne sur le port, une vieille femme, toute de noir vêtue , marquée de rides profondes , vendaient quelques fruits et quelques tomates de son jardin. Je lui ai acheté les 4 tomates qui se trouvaient sur la table! La misère est partout! Un sourire radieux est apparu sur son visage. Pour elle, parler quelques mots de Croate ,c’est la respecter. Cela m’a été difficile de la quitter.....
Depuis la préhistoire, la KRKA fut une frontière naturelle entre 2 grands peuples illyriens :
-les Liburnes sur la rive droite
-Les Delmates, sur la rive gauche.
Se préparant à conquérir les territoires de la rive gauche, les Romains édifièrent sur la rive droite, un camp militaire à Barnum (tiens où est Astérix) Lorsqu’ils conquérirent le territoire, il effacèrent la frontière. Puis de nouveau frontière au moyen âge entre 2 familles féodales qui édifièrent d’importantes citadelles sur les hauteurs du canyon du fleuve dont nous apercevrons les vestiges.
A l’entrée du chenal, se trouve la forteresse de St Nicolas, la plus importante fortification de la Renaissance sur la côte orientale de l’Adriatique. A cet endroit, la rivière forme une large baie que nous traversons.
SIBENIK
Dans un méandre du fleuve, nous apercevons la ville de SIBENIK. La ville la plus pittoresque de la côte est.. Nous nous amarrons au quai pour la visiter.
La ville s’est élargie en forme d’amphithéâtre dominé par le fort St Michel.
Vous descendez de la par un nœud de ruelles escarpées et de passages en voute qui tombent sur la côte, noyau historique de la ville avec une corniche, le palais du Prince musée de la ville), et la cathédrale St Jacques qui date du Xvème, de style gothique flamboyant.
Je contemple la belle voûte renaissance de ses nefs, en berceau et couvertes de carreaux de pierre . Georges le Dalmate (Jura Dalmatinac) a exprimé son art dans une frise de 71 têtes humaines sculptées dans la pierre représentant les personnalités de l’époque. Curieux! D‘autres monuments : le palais du Recteur, la porte de la mer, et plusieurs églises.
La blancheur des maisons et des monuments m’a éblouie comme la neige qui fait mal aux yeux. Et le soleil qui brillait, a accentué le phénomène.
Quittant Sibenik la blanche, nous remontons le fleuve.
Après avoir passer sous un pont, la rivière se rétrécit et passe entre des hauts plateaux puis elle se divise en plusieurs bras. Nous suivons celui balisé et entrons dans un canyon sinueux qui nous mène au lac (jezero) Plakljanska que nous traversons.
Le versant des collines qui descend vers le lac est boisé. La route est pittoresque et mes yeux ne se lassent pas du paysage.
De nouveau, la KRKA se rétrécit, nous empruntons un nouveau canyon. Je lève les yeux et m’imagine les familles rivales là-haut qui se battaient et combien en bas en temps de guerre nous pouvions être à la merci des guerriers. Du coup j’ai rentré ma tête dans les épaules, on ne sait jamais, des pierres lancées!!!!! Le défilé est si haut que le soleil ne parvient pas jusqu’à nous. C’est lugubre!
Plus loin, le bras s’élargit légèrement et nous arrivons à SKRADIN.
SKRADIN
Bourgade ancienne, de quelques 600 habitants située sur la rive droite de la krak entre les chutes de Stravinski buks et le lac DE Prukjansko
C est un hameau préhistorique auquel on édifie une cité. Les Romains trouvent l’endroit idéal pour y créer un port et une base logistique pour pénétrer dans le continent.
Il reste de nombreux témoignages archéologiques de la splendeur passée de SKRADIN ou antique Scardona. La ville devient une destination touristique lorsqu’on crée le Parc National de Krka en 1985.
Arrivé à 8H30, nous avons tout juste le temps de nous amarrer, d’aller à la « capitainerie » du port et ouf! En courrant, prendre un bateau qui nous mènera aux cascades. Il y a foule et pour une fois? JEF qui a horreur de la foule, supporte la longue queue qui s’étire devant nous.
Visite du Parc :
Mais quel plaisir, l’arrivée au petit quai.
Par un chemin ombragé, nous allons jusqu’au site. Traversant le sous bois, nous prenons un pont qui enjambe la dernière chute. Des nageurs sont heureux de barboter dans l’eau limpide de la rivière.
Le spectacle est grandiose, pittoresque, féerique ! Quel qualificatif employer devant ce paysage ?
La KRKA est un fleuve magique : ses chutes rebondissent sur 17 bancs de travertin en constante formation.
Le site est considéré comme le plus beaux ensembles karstiques d’Europe.
La Krka coule dans un espace où se dresse la chaîne dinarique, le massif de l’Uilica et les contreforts du massif de Velebit entre lesquels s’étendent des plaines, des plateaux calcaires de la Dalmatie septentrionale, de Kistanje et ceux qui dominent la Lrka.
Je ne peux pas raconter l’histoire des chutes, la formation du travertin, les résultats de la sédimentation, cela n’intéresse que très peu de copains mais si on demande je peux expliquer.
Les chutes ont de 200m à 400m de largeur et la hauteur totale du dénivelé est de 45,7m.
Nous amorçons la remontée des chutes, escaladant les rochers émergeant de la terre, enjembant les racines des arbres qui nous protègent du soleil. Nous nous arrêtons souvent pour regarder des poules d’eau, pour écouter le chant des rossignols, le croassements des rainettes ou suivre des yeux les vols magiques de magnifiques papillons.
Nous avons observé des petits moulins à eau et à foulons qui ont, des siècles durant, utilisé la force des eaux.
L’enfant du pays : Nicolas Tesla a crée la centrale hydroélectrique qui a été édifiée et fut l’une des 2 centrales de ce genre crées dans le monde.
C’est lui qui a fait les plans de la centrale qui se trouve sur les chutes du Niagara.
Nous retraversons un petit pont au sommet des cascades et longeons la rivière accompagnés par le bruit de l’eau qui sourd de tous les côtés et coule sur les rochers en gazouillant et j’écoute avec bonheur les trilles des rouges-gorges;
Le chemin se termine sur les rives du lac. Assis sur un banc, nous admirons le paysage en attendant un hypothétique bateau qui nous emporterait jusqu’à l’abbaye. Comme il n’est jamais arrivé, nous redescendons par le chemin.
Nous déjeunons sous les rouvres et retrouvons des copains de bateau. Oui le monde est vraiment petit!
Visite de la ville :
Nous sommes allées visiter l’église Sainte Marie. Son clocher datant de 1780 est détaché de l’église.
Tout un quartier est en reconstruction, détruit pas la guerre. Je longe les ruelles à la recherche du peintre Giorgio SchiavoneJuraj Culinovic, mais l’atelier est fermé. A travers les vitres j’ai pu apercevoir des tableaux qui n’inspiraient pas la plénitude : rouge et taches de jaune flamboyant. La guerre a marqué le peintre a jamais. Ses œuvres font frissonner.
La guerre! Elle est partout, dans ces maisons éventrées. Quelle tristesse!
Je retourne sur le port, une vieille femme, toute de noir vêtue , marquée de rides profondes , vendaient quelques fruits et quelques tomates de son jardin. Je lui ai acheté les 4 tomates qui se trouvaient sur la table! La misère est partout! Un sourire radieux est apparu sur son visage. Pour elle, parler quelques mots de Croate ,c’est la respecter. Cela m’a été difficile de la quitter.....
Re: Les belles histoires de Fleur de sel
@jackie montanède a écrit: LA KRKA
Depuis la préhistoire, la KRKA fut une frontière naturelle entre 2 grands peuples illyriens :
-les Liburnes sur la rive droite
-Les Delmates, sur la rive gauche.
Se préparant à conquérir les territoires de la rive gauche, les Romains édifièrent sur la rive droite, un camp militaire à Barnum (tiens où est Astérix) Lorsqu’ils conquérirent le territoire, il effacèrent la frontière. Puis de nouveau frontière au moyen âge entre 2 familles féodales qui édifièrent d’importantes citadelles sur les hauteurs du canyon du fleuve dont nous apercevrons les vestiges.
A l’entrée du chenal, se trouve la forteresse de St Nicolas, la plus importante fortification de la Renaissance sur la côte orientale de l’Adriatique. A cet endroit, la rivière forme une large baie que nous traversons.
SIBENIK
Dans un méandre du fleuve, nous apercevons la ville de SIBENIK. La ville la plus pittoresque de la côte est.. Nous nous amarrons au quai pour la visiter.
La ville s’est élargie en forme d’amphithéâtre dominé par le fort St Michel.
Vous descendez de la par un nœud de ruelles escarpées et de passages en voute qui tombent sur la côte, noyau historique de la ville avec une corniche, le palais du Prince musée de la ville), et la cathédrale St Jacques qui date du Xvème, de style gothique flamboyant.
Je contemple la belle voûte renaissance de ses nefs, en berceau et couvertes de carreaux de pierre . Georges le Dalmate (Jura Dalmatinac) a exprimé son art dans une frise de 71 têtes humaines sculptées dans la pierre représentant les personnalités de l’époque. Curieux! D‘autres monuments : le palais du Recteur, la porte de la mer, et plusieurs églises.
La blancheur des maisons et des monuments m’a éblouie comme la neige qui fait mal aux yeux. Et le soleil qui brillait, a accentué le phénomène.
Quittant Sibenik la blanche, nous remontons le fleuve.
Après avoir passer sous un pont, la rivière se rétrécit et passe entre des hauts plateaux puis elle se divise en plusieurs bras. Nous suivons celui balisé et entrons dans un canyon sinueux qui nous mène au lac (jezero) Plakljanska que nous traversons.
Le versant des collines qui descend vers le lac est boisé. La route est pittoresque et mes yeux ne se lassent pas du paysage.
De nouveau, la KRKA se rétrécit, nous empruntons un nouveau canyon. Je lève les yeux et m’imagine les familles rivales là-haut qui se battaient et combien en bas en temps de guerre nous pouvions être à la merci des guerriers. Du coup j’ai rentré ma tête dans les épaules, on ne sait jamais, des pierres lancées!!!!! Le défilé est si haut que le soleil ne parvient pas jusqu’à nous. C’est lugubre!
Plus loin, le bras s’élargit légèrement et nous arrivons à SKRADIN.
SKRADIN
Bourgade ancienne, de quelques 600 habitants située sur la rive droite de la krak entre les chutes de Stravinski buks et le lac DE Prukjansko
C est un hameau préhistorique auquel on édifie une cité. Les Romains trouvent l’endroit idéal pour y créer un port et une base logistique pour pénétrer dans le continent.
Il reste de nombreux témoignages archéologiques de la splendeur passée de SKRADIN ou antique Scardona. La ville devient une destination touristique lorsqu’on crée le Parc National de Krka en 1985.
Arrivé à 8H30, nous avons tout juste le temps de nous amarrer, d’aller à la « capitainerie » du port et ouf! En courrant, prendre un bateau qui nous mènera aux cascades. Il y a foule et pour une fois? JEF qui a horreur de la foule, supporte la longue queue qui s’étire devant nous.
Visite du Parc :
Mais quel plaisir, l’arrivée au petit quai.
Par un chemin ombragé, nous allons jusqu’au site. Traversant le sous bois, nous prenons un pont qui enjambe la dernière chute. Des nageurs sont heureux de barboter dans l’eau limpide de la rivière.
Le spectacle est grandiose, pittoresque, féerique ! Quel qualificatif employer devant ce paysage ?
La KRKA est un fleuve magique : ses chutes rebondissent sur 17 bancs de travertin en constante formation.
Le site est considéré comme le plus beaux ensembles karstiques d’Europe.
La Krka coule dans un espace où se dresse la chaîne dinarique, le massif de l’Uilica et les contreforts du massif de Velebit entre lesquels s’étendent des plaines, des plateaux calcaires de la Dalmatie septentrionale, de Kistanje et ceux qui dominent la Lrka.
Je ne peux pas raconter l’histoire des chutes, la formation du travertin, les résultats de la sédimentation, cela n’intéresse que très peu de copains mais si on demande je peux expliquer.
Les chutes ont de 200m à 400m de largeur et la hauteur totale du dénivelé est de 45,7m.
Nous amorçons la remontée des chutes, escaladant les rochers émergeant de la terre, enjembant les racines des arbres qui nous protègent du soleil. Nous nous arrêtons souvent pour regarder des poules d’eau, pour écouter le chant des rossignols, le croassements des rainettes ou suivre des yeux les vols magiques de magnifiques papillons.
Nous avons observé des petits moulins à eau et à foulons qui ont, des siècles durant, utilisé la force des eaux.
L’enfant du pays : Nicolas Tesla a crée la centrale hydroélectrique qui a été édifiée et fut l’une des 2 centrales de ce genre crées dans le monde.
C’est lui qui a fait les plans de la centrale qui se trouve sur les chutes du Niagara.
Nous retraversons un petit pont au sommet des cascades et longeons la rivière accompagnés par le bruit de l’eau qui sourd de tous les côtés et coule sur les rochers en gazouillant et j’écoute avec bonheur les trilles des rouges-gorges;
Le chemin se termine sur les rives du lac. Assis sur un banc, nous admirons le paysage en attendant un hypothétique bateau qui nous emporterait jusqu’à l’abbaye. Comme il n’est jamais arrivé, nous redescendons par le chemin.
Nous déjeunons sous les rouvres et retrouvons des copains de bateau. Oui le monde est vraiment petit!
Visite de la ville :
Nous sommes allées visiter l’église Sainte Marie. Son clocher datant de 1780 est détaché de l’église.
Tout un quartier est en reconstruction, détruit pas la guerre. Je longe les ruelles à la recherche du peintre Giorgio SchiavoneJuraj Culinovic, mais l’atelier est fermé. A travers les vitres j’ai pu apercevoir des tableaux qui n’inspiraient pas la plénitude : rouge et taches de jaune flamboyant. La guerre a marqué le peintre a jamais. Ses œuvres font frissonner.
La guerre! Elle est partout, dans ces maisons éventrées. Quelle tristesse!
Je retourne sur le port, une vieille femme, toute de noir vêtue , marquée de rides profondes , vendait quelques fruits et quelques tomates de son jardin. Je lui ai acheté les 4 tomates qui se trouvaient sur la table! La misère est partout! Un sourire radieux est apparu sur son visage. Pour elle, parler quelques mots de Croate ,c’est la respecter. Cela m’a été difficile de la quitter.....
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» Trophée Jules Verne 2020
» Vendée Globe 2020
» Sydney to Auckland 2020
» Coucou - Le retour
» Le Vendée Globe 2020 : les bateaux, la course réelle
» Jules Verne sur VR - hiver 2020-2021
» Y a-t-il encore des marins virtuels sur VLM ?
» Fondation Tara Océan
» ANNIVERSAIRES
» FMV CHALLENGE Vendée Globe 2020
» Campagne de dons gratuits pour la SNSM
» BILLET D'HUMOUR !!!
» Présentation Gwened
» Amélioration du bateau en course
» Le BAR M'AIDE (3)
» Routeur, pour aller plus loin
» Tableau comparatif des sites de Voile Virtuelle
» Code Partenaire Virtual Regatta
» VG 2020 RG
» Comment modifier son profil
» Les Inter-Teams du CIT
» Summer Race
» Vendée Arctique Les Sables d'Olonne - 4/07/20
» Challenge inter-teams TOUR OFFSHORE
» Transpac Tahiti 2020
» LS sur VLM...?
» Liveskipper c'est fini
» C'est trop calme !
» Brest Atlantique sur VR
» VR - trophée Jules Verne - hiver 2019-2020
» La Jacques Vabre sur VR
» Le rugby...
» le Rhum sur VR
» le Rhum sur LS
» La Route du Rhum
» Course des baleines par équipe
» A double tour
» bonne année 2018
» Frozen Race 2018
» Record de Gabbart sur le JV
» Jules Verne Trophy XL
» Volvo Ocean Race
» Challenge du Rhum
» 7102 srevne'l a ednoM ud ruoT
» [Vendée Globe Virtuel 2016] La course sur VR
» VOR 2017-2018 LEG1
» CLIPPER 2017 2018
» VOR 2017-2018 LEG1
» transat L'EXPRESSO 2017 2018